Interview with Valérie Lobsang-Gattini by Méditation France – Tibetan Yogas, Tibetan Energetics

Publié le 2 août 2017 à 17:45

Long kept secret, the teaching of Tibetan yogas is finally being offered to Westerners.
This ancient movement discipline from Asia, Lu Jong – the Tibetan healing yoga – releases physical, emotional, and energetic tensions, restoring balance by working on the subtle body.
We had the opportunity to interview Valérie Lobsang-Gattini, who teaches Tibetan Yogas and Meditation.

Interview with Valérie Lobsang-Gattini – July/August 2017

What is Tibetan Energetics or Tibetan Yoga?

It refers to the yogas practiced within the Tibetan system. These practices are not merely physical exercises detached from the whole of the Tibetan system. They belong to a holistic therapeutic context that takes into account the human being as a whole — body and mind.

In the practice of Tibetan yogas, we use the gross (physical) body to act on the subtle (energetic) body, without cutting ourselves off from the mental and spiritual aspects of Buddhism. These practices are listed in the Vinaya, which gathers the practices of the monastic community, and also rely on the foundations of Bön practices concerning the five elements.


Can you tell us about Tulku Lobsang, who I believe is one of your teachers/masters?

I am rimé, meaning that I follow several masters from different Tibetan schools. Personally, I follow the Bön teachings of Tenzin Wangyal Rinpoche, since Bön is the source of all Tibetan traditions. I teach meditation and Kum Nyé yoga under the lineage of Tarthang Tulku in the Nyingma tradition — a remarkable scholar who leads us to understand and perceive the relationship between ourselves, happiness, time, and space.

And I also teach Lu Jong and Tog Chöd under the lineage of Tulku Lobsang. Tulku Lobsang is a young master, the 8th reincarnation of Tulku Nyentse. The 1st reincarnation of Tulku Nyentse was the abbot of the Gaden Monastery near Lhasa. In his 5th reincarnation, he became a great yogi, renowned for his abilities in magic.

Today, Tulku Lobsang is a Buddhist master who, having received Bön teachings during his childhood, later studied Gelugpa teachings, the secret Jonang traditions of Kalachakra, as well as Mahamudra traditions. It was predicted in his youth that he would travel widely, and today his unique role has been to bring Tibetan yogic practices to the West.

In 2000, he began giving teachings and lectures on Tibetan medicine, Buddhism, and astrology. In 2002, he established the Nangten Menlang Buddhist Medical Center and began teaching and training Western educators and teachers.


Tibetan practices adapted for the West

Through his contact with Westerners, Tulku Lobsang decided to adapt the therapeutic movements of Lu Jong, which are practiced in the various Tibetan schools and comprise more than a hundred movements. He structured them into an energetic wave of 23 key movements designed to work simultaneously on body and mind. This practice, which takes about 45 minutes each morning, quickly brings noticeable benefits into daily life.

But introducing this was a challenge, as according to tradition, Tibetan yogic practices had always been taught in secrecy and never to laypeople.

In December 2013, during a private audience with His Holiness the Dalai Lama, Tulku Lobsang presented the full scope of the teachings he had developed for Westerners: Lu Jong, Tog Chöd, Tummo, Tsa Lung, Gang Gyok, Mindfulness, Dream and Sleep Yoga, … the list is long. During this audience, His Holiness asked Tulku Lobsang to bring the practice of Lu Jong to the Tibetan people, thus giving his historic approval for it to be taught publicly. This validation from His Holiness the Dalai Lama marked a considerable step forward.


The expansion of Lu Jong

In 2015, Tulku Lobsang delivered 23 teachings across India, from Delhi to Dharamsala, from Mundgod to Bylakuppe. He taught in 11 Tibetan Children’s Village schools. He introduced Lu Jong in the nunneries of Shugseb, Jamyang Choeling, and Dolma Ling. He continued spreading the practice in the monasteries of Gaden Shartse in South India, Drepung Loseling, the Norbulinka Institute, the tantric monastery of Gyuto, and at Tsuglagkhang, the Dalai Lama’s temple in Dharamsala. He also gave teachings on the benefits of Lu Jong and Tsa Lung to the medical students of the Men-Tse-Khang college of Tibetan Medicine.

Altogether, tens of thousands of children, students, laypeople, nuns, and monks were able to discover and benefit from Lu Jong teachings.


A major role in the transmission

This shows that Tulku Lobsang plays a major role in spreading these yogic practices both in the West and now among the Tibetan people. Once reserved only for yogic practitioners, these simplified approaches now allow everyone to find inner balance, combining modern life with ancestral therapeutic practice — fostering a stable equilibrium that helps us release stress and face life’s tensions with greater ease.

Vous organisez des stages et des voyages sur le yoga tibétain, vous avez beaucoup contribué à la diffusion de la culture tibétaine, qu'est-ce qui vous a touché chez les tibétains ?

C’est un peuple qui détient un savoir extraordinaire permettant à chacun d’être heureux. Quand je dis heureux, je ne parle pas d’un bonheur tiré d’une recherche permanente d’activités extérieures pour combler nos insatisfactions intérieures. Nos sociétés totalement influencées et manipulées par un système consumériste nous font croire que la multiplicité d’activités de loisirs et de biens de consommations crée le bonheur. Le résultat; après plusieurs décennies dans cette démarche, nous amène à constater que le stress et le burnout sont au palmarès des maladies du 21ème siècle. Nos dépenses matérielles excessives ont poussé l’humanité dans une dépendance matérielle nous menant à réaliser que nous aurons bientôt épuisé toutes nos ressources si nous ne modifions pas nos modes de vies.

La pollution sous toutes formes gagne tous les recoins de notre planète, et nous allons devoir rapidement faire face à de nouveaux challenges pour rétablir l’équilibre. Nous ne pouvons que constater que la déshumanisation des villes a créé toujours plus de violence et que les gens sont de plus en plus refermés sur eux-mêmes lorsqu'ils ne sont pas dans le contexte des cercles familiaux, amicaux ou professionnels.
Les Tibétains ont traversé des épreuves émotionnelles extrêmes du fait de l’invasion chinoise en 1959 et 60 ans plus tard, les expulsions et destructions de monastères comme Larung Gur ont toujours lieu, les familles sont séparées souvent à vie du fait que nombreuses envoient encore leurs jeunes en exil pour leur offrir la possibilité de s’approcher des enseignements spirituels de leurs origines, des immolations ont lieu régulièrement.

Et pourtant, il suffit d’aller rencontrer les Tibétains pour comprendre qu’ils sont heureux. Ils sont heureux car l’enseignement spirituel tibétain porte sur le fait de nous transformer intérieurement afin de reconnecter avec notre être intérieur, notre « Nagkpa », l’être lumineux, notre nature intérieure. Lorsque nous ne fonctionnons plus sur le faire mais sur l’être, lorsque nous intégrons le ressenti, lorsque nous apprenons à nous détacher de la nature illusoire de nos schémas mentaux, lorsque nous nous éloignons d’un fonctionnement uniquement posé dans les énergies de la tête, des pensées et des émotions, nous découvrons que nous pouvons fonctionner à travers les énergies du coeur. La compassion et l’équanimité émergent, la plénitude se met en place. Nous n’avons alors plus besoin d’aller courir inlassablement à la recherche de satisfactions extérieures et éphémères car la joie est la nature de notre être intérieur. Nous sommes alors détendus, heureux, et joyeux, et nous pouvons traverser tous les évènements de la vie et notamment les négatifs forts d’une sagesse stable et joyeuse

 

Votre centre de pratique des yogas tibétains se trouve près de Chamonix, près du massif du Mont blanc, est-ce que c'est un "plus" d'être en altitude ?

Le plus est d’être au plus proche de la nature. Le fondement du système tibétain s’appuie sur les 5 éléments que sont l’espace, le vent, le feu, l’eau et la terre. Les 5 éléments sont présents dans l’univers entier physique. Ils constituent tout et sont classés sous 3 types. Les éléments externes que l’on retrouve sous la forme du sol avec la Terre, de l’eau avec les rivières, les lacs et les océans, de l’air avec les vents, du feu avec les activités volcaniques. Chaque chose est constituée des 5 éléments, que ce soit les fleurs, les arbres, les rochers, ou les êtres vivants. Les éléments intérieurs sont ceux qui constituent notre corps et nous les retrouvons donc dans les os, la peau, la chair, les organes,…
Mais les 5 éléments ne sont pas uniquement en lien avec des aspects physiques. Les éléments secrets sont en lien avec nos émotions, avec nos états mentaux et les aspects de notre esprit.
Chaque élément est en lien avec une énergie spécifique, et les 5 éléments sont également en lien avec le 6ème élément qui est le temps, lequel nous relie au changement et à la causalité. Les qualités des éléments externes sont différentes selon les moments de l’année, selon la position des astres, selon les moments de la journée, et donc vont influer sur la qualité de notre pratique pour ce qui concerne les vents subtils.

Ces pratiques intègrent donc des mouvements physiques agissant sur les éléments internes et secrets, associés à des pratiques méditatives en lien avec les éléments afin de nous permettre d’équilibrer les éléments entre eux et ainsi d’établir l’équilibre en nos corps et nos esprits.
De même, nous apprenons à comprendre dans un premier temps puis à ressentir les qualités des éléments dans le temps et l’espace dans lequel nous évoluons, permettant d’équilibrer nos rythmes internes avec les rythmes de la nature et voir apparaître la synchronicité liée à cet équilibre.

Il est donc important d’être au plus près de la nature, d’établir ce lien avec elle et l’univers entier pour établir l’équilibre en nous. La montagne a la particularité d’offrir un contact direct avec les éléments, avec pour plus, la particularité d’être très en lien avec les changements de saisons lesquels sont plus prononcés, de pouvoir se relier avec la stabilité qu’offre les énergies de la Terre, des énergies très puissantes que nous offres les montagnes, et d’être en contact avec l’élément Espace.

J'ai vu aussi que vous aviez médité à 3842 m.... face au mont Blanc durant une retraite fin 2016...cela doit être quelque chose ! Quelle a été votre expérience ?

Oui nous avions médité à 3842 m mais à mes yeux ce ne fût pas le meilleur endroit en terme de qualité car les terrasses de l’Aiguille du Midi restent assez fréquentées, et bien que l’on soit au plus haut, nous sommes dans un environnement « non naturel ».
Personnellement je préfère les nombreux autres lieux où nous allons pratiquer les yogas tibétains et méditer comme le nid d’Aigle, situé à 2500 m d’altitude. Nous nous y rendons avec le tramway à crémaillère du mont Blanc, et presque à chaque fois nous avons l’occasion de pratiquer ou méditer avec les bouquetins !
Ou encore le lac Vert, situé à 1300 m d’altitude, nous offrant des salles de pratique extraordinaire, ou bien le barrage d’Emosson que l’on rejoint en empruntant le funiculaire le plus raide d’Europe.

Vous l’aurez compris, ma particularité est d’amener les gens à pratiquer tous les jours au plus près de la nature. Cela les aide à entrer plus profond en eux et à mieux établir le lien avec les éléments, et tout particulièrement l’élément Terre, lequel est essentiel si l’on veut cheminer vers l’élément Espace.

 

Comment comprenez-vous cet état de non-soi et de vacuité dont les maîtres tibétains parlent ?

Nous sommes tous constitués d’un corps, d’un esprit, et nous vivons tous en lien avec nos pensées et nos émotions. Tout ce que nous faisons, tout ce que nous ressentons, tout ce que nous disons, tout ce que nous pensons, est en fait filtré par des voiles illusoires. Des voiles teintés par nos pensées et nos émotions. Le but des enseignements est donc de nous amener à comprendre que lorsque nous nous libérons de nos pensées et de nos émotions, alors émerge une autre réalité. Cette autre réalité est notre nature profonde et réelle. Elle est sagesse car elle est partie d’un tout. Le tout de la vie, de l’univers, de la connaissance, du temps.

Notre ignorance est le fait de notre croyance en un soi indépendant ; nous sommes dans une recherche permanente à satisfaire nos attentes, tournés vers le futur, et donc plongés dans l’attachement ; de la même manière, nous sommes dans une recherche permanente à fuir nos peurs, ancrés dans le passé, et donc plongés dans les colères. Pour simplifier, tout ce qui nous arrive en bon génère de l’attachement, tout ce que nous perdons génère de la colère. Nos esprits sont donc constamment lancés dans une course incessante entre passé et futur.

En apprenant à vivre dans l’instant présent, nous parvenons à amoindrir nos saisies. Le calme s’installe. Le calme est la voie vers la sagesse. Dans le calme, nous pouvons alors, en affinant nos perceptions à travers des techniques spécifiques, doucement entrer en contact avec notre être lumineux, notre Nakpa. Nos corps ne sont pas que matière, mais bien énergétiques. D’où le fameux « feel it » répété inlassablement par les maîtres. Feel ! Ressens ! C’est par là que nous pouvons cheminer vers une nouvelle perception de nous. Doucement nous cheminons de la perception du Lu, notre corps physique, vers le Kum, notre corps énergétique. Nous allons alors pouvoir ressentir la Félicité et la Vacuité qui ne sont pas des concepts à intellectualiser mais des ressentis. On dit d’ailleurs « réaliser la vacuité » et non pas « comprendre la vacuité » car il n’y a rien à comprendre, il n’y a qu’à être dans ce cheminement. De même la félicité est un processus de ressenti et non pas d’intellectualisation. L’union de la vacuité et de la félicité, ou union de la sagesse et de la méthode, est la réalisation de la claire lumière, laquelle est l’expérience de l’éveil.

Ce processus s’effectue à travers de longues années de pratiques durant lesquelles le yogi travaille sur les canaux, les gouttes subtiles et les vents. Les réalisations de la vacuité et de la facilité étant les manifestations des dissolutions des gouttes et des vents dans le canal central. Lorsque l’on accède à ces réalisations, notre concept du soi indépendant n’est plus, notre concept du je, du soi, entrant alors en dépendance du corps subtil, et en dépendance avec l’état de vacuité, de félicité, de claire lumière, un état qui n’est qu’espace, clarté, luminosité, vibration, amour, qui est nous sans être nous, qui est tout sans être tout, nous reliant ainsi au fait que nous sommes en réalité qu’une seule et même énergie.

Dans les pratiques de yogas tibétains enseignées en Occident, nous travaillons avec les canaux, les vents, afin de commencer le tout début de cette sensibilisation au corps énergétique. Nous établissons les bases pour nous permettre ensuite de cheminer vers des tantras plus hauts.

Je ne suis pas un Bouddha, je ne suis pas un maître tibétain, ces explications ne sont donc que le reflet de ma compréhension au jour d’aujourd’hui, en cet instant… elle évolue en permanence, se corrige, s’ajuste, chemine…

 

Vous êtes une femme et la mère de trois enfants, est-ce que selon vous quelque chose est différent dans la pratique méditative ou dans la manière d'approcher la vie en générale et l'Energétique Tibétaine en particulier ?

Je ne pense pas qu’il y ait de différence entre un homme et une femme dans la pratique méditative. Bien sûr, les femmes sont plus en lien avec les éléments Eau et Vent et le centre énergétique du coeur, alors que les hommes sont plus en lien avec les éléments Terre et Feu et le centre énergétique du nombril. Cela va donc poser des prédispositions mentales et émotionnelles du fait des qualités des éléments. Mais au final, le travail du yogi ou de la yogini sera le même. Nous cherchons tous à dissoudre les vents dans le canal central, le but est le même, il y aura de légères différences au niveau de la méthode, mais nous allons au même endroit. Chacun devra équilibrer les 5 éléments, même si au départ nous partons sur depuis des bases différentes. Il y a a eu des yoginis tibétaines exceptionnelles telles que Yeshe Tsogyal qui réalisa le corps d’arc en ciel lorsqu’elle quitta ce monde, signe de réalisation ultime, Machik Labdrön qui fût la fondatrice de la pratique du Chöd, et de nos jours de nombreuses yoginis délivrent de magnifiques enseignements comme c’est le cas de Jetsuma Tenzin Palmo qui a médité durant 12 années en retraite dont 3 années de retraite restrictive dans une grotte himalayenne, Pema Khandro, et bien d’autres...

 

Faut-il avoir une certaine expérience pour venir aux différents stages - retraites ou est-ce que cela s'adresse aussi aux débutants ?

Il n’y a pas besoin d’expérience en quoi que ce soit. Souvent les gens me contactent en me disant "j’ai fait 10 ans de yoga, je fais du Pilate, je fais ceci, je fais cela…" Nous travaillons sur l’esprit à travers le corps. Nous avons donc juste besoin d’un corps, quel qu’il soit. Peu importe qu’il soit rigide, qu’il soit trop lourd ou trop fort, qu’il soit âgé ou je ne sais. Les pratiques se font avec l’accent posé sur l’attention. Le souffle. Les ressentis. Voilà les premières étapes. Jamais nous ne parlons de souplesse, de force, d’alignement. Ces mots ne font pas partie de la pratique. Nous parlons de ressentis, de sensations, d’énergie, de canaux, d’esprit ou de corps subtil ou très subtil, et bien sûr de souffle et de rétentions. Un bébé ressent, une personne alitée et en fin de vie ressent, une personne sur un fauteuil roulant ressent. Peu importe là où nous descendons la tête lorsque nous nous penchons vers l’avant. La majorité des mouvements peuvent être réalisés sur une chaise et portent l’accent sur des mouvements de la colonne vertébrale, parfois très subtils, car c’est là que se manifesteront les maladies futures...

 

Vous proposez aussi des cours en lignes à travers un système de visio-conférence, de quoi s'agit-il ?

Oui tout à fait. La méditation et yoga Kum Nyé dont je parlais plus haut est une pratique très méditative dans laquelle de nombreuses techniques d’aujourd’hui ont pris leur source (sophrologie, pleine conscience,…). La posture mère, qui est la posture de méditation est la base de la pratique à laquelle nous venons ajouter des outils que sont des postures et des mouvements. Très peu dans une séance, les mouvements sont réalisés de manière très lente, et l’intégralité de la pratique se passe dans l’esprit, en pleine conscience avec les ressentis et le souffle. Dans cette pratique très subtile et dont le cheminement se fait sur plusieurs années, nous ne corrigeons jamais le corps physique. Les cours sont amenés sous une forme verbale guidée et progressive, une forme de méditation guidée incluant des mouvements et une théorie d’environ 10 à 15 minutes prend place à l’entrée de chaque séance du fait que nous travaillons dans une démarche générale de transformation laquelle nécessite l’apport d’une connaissance.

Chaque semaine, plusieurs séances sont proposées, et chaque semaine amène un élément nouveau qui sera ajouté au précédent. Nous construisons une sorte de pyramide à l’envers. La pleine conscience est un cumul de pleine conscience, cette osmose de multiples pleines consciences formant l’équilibre. Il est donc important d’être régulier et j’invite toujours chacun à participer à 3 séances chaque semaine.
Les cours se passent donc en ligne à travers une salle de visio-conférence dans laquelle les participants se connectent. Ils pratiquent ainsi depuis le confort de leur salon ou de leur chambre, sans avoir à faire 1 heure de trajet aller-retour pour rejoindre une salle de pratique. Les cours sont proposés à différents moments de la journée. Le premier groupe de participants a démarré à l’automne 2016 et poursuivra son évolution en 2017 à travers les différents niveaux du Kum Nyé. Un nouveau cursus sera proposé pour les nouveaux participants. Pour le moment, 2 créneaux sont proposés de 6 h à 7 h du matin et comme ce sont les créneaux les plus fréquentés, je prévois de proposer 3 à 4 créneaux de 6h à 7h du matin à compter de la rentrée.
La vision-conférence est encore très nouvelle en France, mais franchement lorsque l’on y goutte on ne veut plus s’en passer…

 

Quels sont les principaux voyages à venir ?

Je propose beaucoup de stages en France, et tout particulièrement au pays du mont Blanc où est établi Energétique Tibétaine, le centre de pratiques de yogas tibétains, mais aussi des retraites dans d’autres régions, comme une retraite à Aulus-les-Bains en Ariège à l’automne prochain.

Ayant beaucoup voyagé, j’emmène également les gens directement à la rencontre de la pratique. A travers un festival, un évènement, un lieu, une rencontre, j’amène les gens à relier la pratique avec les êtres qui l’ont créé. Le but est de créer un sens, d’amener une compréhension globale de ce que nous sommes et de ce vers quoi nous cheminons, tout en permettant à chacun d’intégrer le respect face à la lignée de yogis ayant maintenu ces traditions intactes jusqu’à ce jour.

En décembre prochain, nous cheminerons sur les pas des yogis tibétains venus méditer au Bouthan et irons à la rencontre de l’étonnante statue flottante de l’une des fondatrices du Lu Jong… En janvier, nous nous immergeons en Himalaya Indien dans la pratique du Tog Chöd, une méditation en action cheminant vers l’esprit vacuité et du Lu Jong, lequel chemine vers le corps de Félicité. Durant le printemps 2018, nous cheminerons d’abord dans le nord de l’Inde sur les pas des yogis tibétains et d’une douzaine de monastères tous aussi étonnants les uns les autres. 1 mois plus tard, nous irons au Tibet où nous visiterons Lhassa de long en large avant de nous rendre dans l’Ouest au Kailash à l’occasion de Saka Dawa. Nous assisterons à la levée du mat de prières pour ensuite réaliser la kora autour du mont Kailash avec les nombreux pélerins venus pour l’occasion. Avec l’été arrivant, nous partirons du côté du Laddakh et plus particulièrement sur le plateau tibétain du Chanthang afin de nous immerger dans la vie des nomades et fêter avec eux l’anniversaire de Sa Sainteté le Dalaï Lama.
Les voyages sont une excellente opportunité d’apprendre l’intégralité des mouvements du Lu Jong afin de pouvoir, une fois rentré chez soi, poursuivre la pratique et poursuivre le voyage d’une manière plus spirituelle...

 

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