Né en 1976 dans le nord-est du Tibet, en Amdo, Tulku Lobsang fut intronisé comme la 8ᵉ incarnation de Lama Nyentze.
À l’âge de 6 ans, il entra à l’école monastique bouddhiste locale, le monastère de Sowa.
À 11 ans, il rejoignit le plus grand monastère Bön du Tibet, Nangzhig Gön Chen, également connu sous le nom de Narshi Gompa.
C’est là que, sous la guidance de son oncle, il eut ses premières expériences des enseignements secrets du Dzogchen ainsi que des rituels de la tradition Bön.
Tulku Lobsang, un enfant du Tibet au destin annoncé
L’oracle qui le reconnut identifia séparément le corps, la parole et l’esprit de Lama Nyentse.
Tulku Lobsang ayant été reconnu comme la réincarnation de la parole, son destin n’était pas de rester à la tête d’un monastère, mais de parcourir le monde, de transmettre des enseignements oraux et de partager son don à travers la parole.
Cette prophétie se réalisa en 2000, lorsqu’il rencontra un groupe de pratiquants autrichiens qui l’invitèrent à venir enseigner en Europe.
Un maître Rimé – « non sectaire »
Entre ces deux périodes, Tulku Lobsang reçut des enseignements issus de presque toutes les traditions du bouddhisme tibétain :
les enseignements Bön, les transmissions secrètes Jonang du Kalachakra, les traditions du Mahamoudra, ainsi que la médecine et l’astrologie durant son séjour au monastère de Labrang.
Il étudia également le Merta Jertsa (les 100 mandalas) et le Mangnergajama (enseignements sur les fleurs et les essences).
Au total, il eut 35 maîtres principaux auprès desquels il reçut des instructions directes et des initiations spéciales, au Tibet puis plus tard en Inde, où il arriva en 1993 pour étudier au monastère de Gaden Shartse.
Il est ainsi considéré comme un maître Rimé, c’est-à-dire non sectaire.
Aujourd’hui encore, il transmet et préserve ces traditions.
Vous pouvez en apprendre davantage sur cette période de sa vie en téléchargeant cet extrait du magazine Emptinez.
Tulku Lobsang arrive en Inde
Ce deuxième document, également extrait du magazine Emptinez, retrace une période de la vie de Tulku Lobsang et ses actions à Dharamsala.
À Dharamsala, Tulku Lobsang s’est fait connaître pour avoir aidé de nombreuses personnes, notamment en ouvrant un petit restaurant et en mettant en place un système de cartes permettant à celles et ceux qui n’avaient pas suffisamment de quoi manger de venir se faire servir gratuitement.
Pour Tulku Lobsang, en tant que maître et Rinpoche, l’une de ses qualités singulières réside dans son approche directe et pragmatique. L’enseignement se manifeste dans chacun de ses actes. Et l’action ne se trouve pas toujours sur un trône élevé, à enseigner et à guider — elle peut aussi s’exprimer à travers les gestes les plus simples et les plus profondément compatissants de la vie quotidienne.
La pratique transmise à l’Occident
Au contact des Occidentaux, Tulku Lobsang comprit rapidement que le mode de vie imposé par la société moderne cause de nombreux dommages, tant au corps qu’à l’esprit. En effet, l’Occidental moyen passe une grande partie de son temps assis — que ce soit au travail ou à la maison — ce qui entraîne un manque de mouvement. Cette insuffisance d’activité est à l’origine de nombreux problèmes de dos et d’articulations.
L’alimentation consommée contient souvent de grandes quantités de substances chimiques susceptibles d’endommager le foie et l’estomac, et pouvant même provoquer des troubles sanguins ou des tumeurs.
L’être humain moderne a également perdu sa connexion à l’environnement et à la nature. Même lorsqu’il fait du jogging ou se promène en plein air, la compréhension du lien entre la nature et lui-même à travers les Cinq Éléments est presque inexistante. L’esprit pense au lieu de ressentir.
Cette approche mentale constante, conceptuelle plutôt que perceptive et sensorielle, conduit les personnes à se couper de leurs sensations, voire de leur propre corps. Elles perdent leur sensibilité et ne perçoivent plus les influences négatives de l’esprit. Elles ne s’en rendent compte que lorsque le corps tombe réellement malade ou lorsqu’une souffrance psychologique apparaît. Les troubles émotionnels sont très fréquents, tout comme les problèmes cardiaques.
Ce manque de compréhension engendre également une rigidité face à la vie, au changement, aux obstacles et à la souffrance.
C’est précisément ici que les pratiques du tantrayāna tibétain peuvent apporter une aide précieuse : en guidant les individus à restructurer leur manière d’être, leur façon de percevoir les événements, et ainsi leur capacité à faire face à leur vie et à l’orienter consciemment.
Tulku Lobsang possède le don particulier de nous transmettre des pratiques qui, jusqu’à récemment, étaient principalement conservées au sein des monastères et partagées uniquement avec des pratiquants bouddhistes.
Aujourd’hui, chacun peut reprendre sa vie en main et œuvrer à sa transformation, sans nécessairement entrer dans un système religieux.
Cette ouverture des enseignements du tantrayāna tibétain à un public occidental plus large est sans précédent et bénéficie du soutien de Sa Sainteté le Dalaï-Lama.
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