G20, Trocadéro, ghats de Varanasi : regard sur une Inde qui s’élance vers son avenir — et le nôtre

Publié le 19 janvier 2023 à 16:11

Juste avant le voyage que nous avons organisé en Inde, à Varanasi, à la fin du mois de décembre 2022, quelqu’un m’a dit :
« Oh là là, tu verras, les ghats… Modi a construit quelque chose de terrifiant, de gigantesque, tout en béton. Ils ont détruit les vieux quartiers pour en faire un site touristique dominant le Gange. »

Et en effet, le constat est là — c’est vrai, le lieu est saisissant. Un site immense a littéralement été déposé au cœur de la ville, cette ville très ancienne faite de ruelles piétonnes, où les corps en décomposition des défunts, portés à quatre épaules, se hâtent à vive allure vers le Gange pour la libération de l’âme qu’ils abritent, selon les traditions hindoues.

Le lieu a été taillé au couteau. Comme on peut le voir sur ces images, les bâtiments originels de ce dédale de ruelles étroites ont été sectionnés afin de créer un espace parfaitement rectangulaire, dans lequel a été coulé un site moderne en béton — une esplanade tournée vers l’au-delà, allant jusqu’à intégrer un escalator, que les habitants nous montrent d’ailleurs avec fierté.

Varanasi à travers mes voyages

La toute première fois que j’ai découvert les ghats de Varanasi, c’était en 1977.
À l’époque, la ville ne s’appelait même pas encore Varanasi — on la connaissait sous le nom de Bénarès.

Je suis ensuite revenue en 2001, en 2017, puis plus récemment à la fin de l’année 2022.
Il est vrai qu’au fil des années, les rives du Gange ont changé. Des quais ont été construits — et ce n’est pas une mauvaise chose ! Autrefois, certains endroits n’étaient rien d’autre que des pentes de terre assez sales descendant vers l’eau, et il fallait souvent remonter puis contourner pour rejoindre un autre ghat.

Aujourd’hui, ces quais permettent de se promener facilement d’un ghat à l’autre. Des plates-formes ont été aménagées, offrant aux yogis des espaces de pratique dans un environnement plus propre, et de petites places accueillent désormais pèlerins, touristes et visiteurs.

Le Gange, sans doute le fleuve le plus sacré au monde, est aussi classé comme le cinquième fleuve le plus pollué de la planète
Les rejets d’eaux usées humaines et animales, l’augmentation de la densité de population ainsi que le déversement de déchets industriels en sont les causes directes.

Varanasi est le site de pèlerinage hindou le plus important de l’Inde. Chaque jour, environ 300 corps y sont incinérés, dans un rituel censé aider l’âme à réaliser les mérites de ses bonnes actions passées au moment de sa libération.

Le rituel de crémation lui-même comporte de nombreuses étapes, qu’un prêtre vous expliquera si vous nous rejoignez lors de l’un de nos voyages.
Mais ce n’est pas le sujet de cet article — bien que ce soit un thème véritablement fascinant — je m’arrêterai donc ici pour le moment.

De Varanasi au Trocadéro

Revenons à cette esplanade. En marchant vers son centre, mon étonnement initial a peu à peu laissé place à une vision. Devant moi, je ne voyais plus ce ghat surréaliste, mais le Trocadéro. L’image s’est imposée clairement. Je me suis revue, quelques mois plus tôt, debout sur l’esplanade du Trocadéro, et je me suis demandé : à quoi ressemblait ce lieu autrefois ?

À ma grande surprise, une rapide recherche m’a appris qu’en face de la tour Eiffel — là où se trouve aujourd’hui la place du Trocadéro — s’élevait autrefois l’ancien palais du Trocadéro, un édifice magnifique au style mêlant influences indiennes, persanes, égyptiennes et mauresques. Son architecture particulière était destinée à rappeler la victoire française en Andalousie.

Ce palais fut construit pour l’Exposition universelle de 1878, un événement à vocation entièrement économique : relancer l’élan industriel de la France après la perte de l’Alsace-Lorraine et montrer à l’Europe que la France demeurait une grande puissance.

Il fut démoli en 1935, seuls les pavillons latéraux étant conservés, afin de faire place au palais de Chaillot — le style éclectique de l’ancien palais du Trocadéro ne correspondant plus aux goûts parisiens de l’époque.

Une évolution sanitaire majeure

Au fil des décennies, j’ai vu l’Inde changer. De 1977 aux années 2000, j’ai été frappée par les progrès sanitaires.
En 1977, la souffrance débordait dans les rues. Tous les vingt mètres, soit un être en souffrance extrême exhibait le moignon d’une jambe amputée, à la chair gangrenée et purulente — verte, jaune, aspirée par des dizaines de mouches formant une coque compacte et impénétrable — soit je croisais quotidiennement des visages marqués par la variole — éradiquée en 1977 grâce à la vaccination, mais dont les stigmates demeurent jusqu’à la mort des personnes (par vieillesse, maladie, etc.). Et je confirme : j’en ai vu beaucoup, beaucoup trop, chaque jour…
Ou encore des corps déformés par la poliomyélite, l’éléphantiasis, le syndrome CLOVES (l’« Homme éléphant »…), et tant d’autres.

Dans les années 2000, j’ai constaté que la vaccination avait fait son œuvre. Le choléra, la variole, la fièvre jaune, la polio, la dengue… toutes ces maladies étaient éradiquées ou sous contrôle. Les faits sont là. Les anti-vaccins pourront me crier dessus — ce ne serait pas une première — je ne saurais quoi leur répondre, si ce n’est ceci : j’ai vu l’avant et l’après. C’est tout. On ne peut nier la réalité, même si elle heurte certaines convictions dites écologiques.

Corps flottant sur le Gange, à Varanasi – Collection Gattini JC, 1977

Globalement, les conditions sanitaires se sont considérablement améliorées, et je peux en témoigner de la manière la plus brute. Regardez cette image. C’est un enfant.
Selon la tradition hindoue, les enfants ne sont pas incinérés à leur décès, mais placés dans un sac de jute et jetés directement dans le Gange.

Ou peut-être s’agissait-il d’un prêtre ? En effet, d’autres catégories de personnes ne sont pas incinérées non plus : elles sont jetées au milieu du Gange, lestées de pierres, ou enterrées sur les berges — mais avec la mousson, les corps finissent par réapparaître, à demi putréfiés, dans le fleuve… Cela concerne notamment les prêtres, les sâdhus et les femmes enceintes, leurs âmes étant considérées comme pures. Les prostituées, les lépreux et les personnes mortes de morsure de serpent, jugées impures, ne sont pas incinérées non plus. Par le passé, de tels corps passaient fréquemment, heure après heure…

Aujourd’hui, durant les plusieurs heures passées près du Gange, j’ai observé ceci : je n’en ai vu aucun. Il y a moins de décès, c’est un fait. Et moins de décès d’enfants, c’est certain. Nous savons que la vaccination joue un rôle clé dans cette évolution.

Pour donner un ordre de grandeur, voici quelques chiffres parlants.
La mortalité infantile — enfants de moins d’un an — est passée de 125 pour 1 000 en 1977 à 27 pour 1 000 en 2020. Dans les années 1960, elle était de 160 pour 1 000.
À titre de comparaison, la France était à 12 pour 1 000 en 1977, 3 pour 1 000 en 2020, et 24 pour 1 000 dans les années 1960.

La souffrance existe. Que nous le voulions ou non. Que nous la regardions en face ou que nous la nions

La réalité de la souffrance est un fait. Même si elle ne nous plaît pas, elle demeure. La souffrance est. Nous pouvons empiler dix mille couches de protection — comme c’est souvent le cas en Occident — cela n’effacera pas la souffrance qui existe.

La souffrance visible — celle que l’on rencontre en voyageant et en regardant au-delà des clichés lisses vendus par les agences de tourisme — est bien là. C’est une réalité. Même niée, elle est présente et elle touche beaucoup trop d’êtres sur cette planète.

Cette souffrance se manifeste aussi sous des formes plus subtiles, comme l’enseigne le bouddhisme, et elle affecte tout particulièrement l’Occidental, sans cesse en quête de davantage, toujours insatisfait, sans jamais réaliser tout ce que nous possédons déjà. Cela aussi est une réalité, que nous l’acceptions ou non.

Le bouddhisme offre des méthodes pour éliminer la souffrance mentale — ces souffrances subtiles qui nous maintiennent dans une course infinie vers un bonheur éphémère, ou dans un état constant d’aversion.
Il existe également des méthodes pour réduire la souffrance physique. Les progrès sanitaires en font partie, et la vaccination, qui y est intégrée, a permis à d’innombrables pays de sortir d’un enfer qui peut aujourd’hui paraître irréel, mais qui fut jadis une réalité crue et indéniable.

Années 2000 – La marche vers l’industrialisation et l’essor d’Internet

Lors de mes séjours en Inde en 2001 et 2002, dont l’un a duré une année entière, j’ai pu observer très clairement l’industrialisation en train de s’installer. Les premières autoroutes apparaissaient timidement, accueillant désormais de nombreux véhicules. L’électricité devenait plus stable, avec des coupures moins fréquentes et plus courtes. L’eau courante était de plus en plus souvent disponible directement au robinet des chambres d’hôtes, remplaçant le grand bidon d’eau dans lequel il fallait puiser à l’aide d’un petit récipient pour se laver ou tirer la chasse.

Partout, la cuisine indienne s’adaptait elle aussi. Les épices étaient toujours là, bien sûr — et heureusement ! — mais il devenait désormais possible de demander des plats « moins épicés ». En 1977, enfant, mon palais avait bien du mal à supporter le choc brutal et douloureux du piment dans toute sa puissance, et il était littéralement impossible d’obtenir une simple assiette de riz blanc. À chaque demande, elle arrivait jaunie et chargée de saveurs…
Pour l’anecdote, à l’époque, j’ai survécu grâce à une alimentation composée de fruits, de cacahuètes, de maïs grillé dans la rue et de biscuits pour bébé au glucose.

L’autre changement majeur — un véritable choc pour mes yeux — concernait l’habillement.
Les Indiens avaient désormais adopté une uniformité occidentale. Le dhoti de Gandhi, autrefois porté par la majorité des hommes, avait cédé la place au pantalon ; et le sari, avec ses ventres souvent arrondis et découverts, avait été remplacé par des tuniques et des pantalons.

Et le dernier point — loin d’être le moins important, finalement — concernait l’accès à Internet !
Nous sommes en 2001/2002. Vous souvenez-vous de la situation en France à cette époque ? À peine les premiers pas balbutiants. Et pourtant, en Inde, alors même que les déchets semblaient former une couche protectrice au-dessus des rivières et du sol des villes — peut-être pour les protéger des rayons UV (un peu d’humour… il suffit d’apprendre à voir chaque déchet comme une fleur et tout va mieux) —, malgré ce décor de fond qui, sur certains aspects, demeure encore aujourd’hui, l’accès à Internet était déjà proposé à chaque coin de rue dès 2001 !

Des cybercafés, chacun équipé d’une dizaine d’ordinateurs, permettaient à tous de se connecter, de communiquer et d’ouvrir les yeux sur l’autre monde — le monde occidental, le monde de la technologie, le monde du futur.
C’est dans ces mêmes cybercafés, armée d’un exemplaire de HTML for Dummies acheté dans une boutique de Delhi, que j’ai lentement appris à construire mes tout premiers sites Internet


2017 – La marche vers la numérisation

L’année 2017 a marqué une nouvelle étape dans cette transformation, cette évolution naturelle d’une société en mouvement, avec… la numérisation !

Dans les petites boutiques sont apparus les premiers autocollants PayTM, invitant les clients à payer… avec leur téléphone !!! Les téléphones portables étaient partout — même les sâdhus les avaient adoptés. Et à juste titre.
Souvenez-vous : pendant que, de notre côté, nous jouions les mères pudibondes en disant « Oh, Internet ? Non merci, je préfère rester dans ma bulle, planter mes choux, etc. », les Indiens ont très vite compris qu’il s’agissait là d’un outil de développement, accessible à tous.

Dix-sept ans plus tard — une génération entière plus tard — il était donc tout à fait naturel qu’en 2017, nous assistions à l’intégration totale du numérique dans le quotidien de chacun. Et quand je dis chacun, c’est vraiment tout le monde.
(Lisez mon article sur Patel, le premier mendiant digitalisé d’Inde !)

Un autre changement frappant concernait la construction routière. J’ai commencé à voir apparaître les premières routes surélevées — des viaducs non pas reliant deux collines ou deux montagnes, comme nous les construisons en Occident, mais survolant un axe principal afin d’en doubler la capacité.

2022 – La marche vers la démonétisation

2022, l’ère post-Covid. Comme je l’ai expliqué dans l’article précédemment mentionné, la pandémie a été un facteur décisif dans la transition vers la monnaie numérique et la généralisation des paiements en ligne et des transactions par QR code dans toute l’Inde. Désormais, tout gravite autour de ces nouveaux modes de paiement. Et comme je le souligne dans un autre article, l’Inde vient de lancer sa roupie numérique — une nouvelle étape vers un système 100 % digital, où pièces et billets ne seront bientôt plus qu’un lointain souvenir.

Enfant, j’ai eu l’extraordinaire privilège de voyager dans de nombreux pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud, et j’ai toujours rapporté des pièces de monnaie de ces voyages. Ce qui a déclenché cette habitude, c’est la beauté et la diversité des pièces indiennes. À une époque où une grande partie de la population était illettrée, et où de nombreux mendiants étaient aveugles — que ce soit à cause de maladies ou de brûlures infligées dans les réseaux obscurs de la traite humaine —, les pièces avaient été conçues en conséquence. Elles existaient dans toutes les tailles, textures et formes. Pour un enfant, c’était un pur bonheur de collectionner ces petits trésors.

L’autre évolution majeure que j’ai constatée durant cette période post-Covid est l’essor des célèbres routes surélevées — ces viaducs qui superposent les axes de circulation dans les villes. Elles s’élèvent littéralement, dans tous les sens du terme ! Un exemple frappant se trouve à Patna, dans l’État du Bihar. Un réseau aérien incroyable y a été développé : croisements, embranchements, ronds-points… tout se déroule dans les airs !
On peut presque imaginer que, dans cinquante ans, d’autres niveaux viendront encore s’empiler au-dessus, reliant une zone aérienne à une autre, sur un plan toujours plus élevé…

De nouvelles routes tranchent à travers la campagne et les villages, tandis que les anciennes sont redessinées en coupant net à travers les maisons.
Vous en conviendrez — cela brise le cœur.

 

Dans les villes, les centres commerciaux étirent vers le ciel leurs bâtiments aux formes innovantes, illuminés de mille feux à la nuit tombée, créant une sorte de conte visuel qui projette un nouveau monde centré sur un bonheur temporaire et illusoire.

Et le tourisme s’installe. Il se développe de manière exponentielle et peine à suivre le flux, lui aussi exponentiel, des nouveaux visiteurs indiens. Vous pouvez lire à ce sujet l’article que j’ai écrit il y a quelques jours sur le développement du tourisme en Inde. Et restez à l’écoute de ma newsletter, car je prévois d’écrire prochainement un autre article sur la croissance des sites de pèlerinage bouddhistes.


Une promenade nostalgique ?

Comme nous le voyons, l’Inde avance pas à pas vers un avenir aligné avec le reste du monde, sortant de ce que l’on pourrait appeler son époque « médiévale » en termes de conditions matérielles. Bien sûr, en tant que touristes, nos yeux n’aiment pas toujours cela. Nous aimons nous immerger dans un environnement différent. Nous ne venons pas en Inde pour voir des lieux qui ressemblent aux nôtres.

Oui, il y a la dimension spirituelle, indissociable de l’Inde — mais soyons honnêtes. Réfléchissez-y lors de votre prochain voyage. N’y a-t-il pas une autre couche ? Cherchez en vous. Méditez-y. Observez vos sensations lorsque vous découvrez ou déambulez dans certains lieux, et prenez une photo.

Chacun a droit à un environnement plus spacieux, plus nivelé, et peut-être moins « typique » — mais n’est-il pas vrai que nous avons nous aussi apprécié de voir les rues sales de nos propres villes se transformer, au cours des 150 dernières années, en espaces confortables, propres et agréables à parcourir ?

L’exemple du Trocadéro, construit pour renforcer la place de la France dans le monde, fait écho à la transformation de ce ghat en une vaste esplanade dominant le Gange.

Il y a, dans cette transformation initiée par Narendra Modi, une vision comparable à celle de nos propres dirigeants lorsqu’ils ont fait édifier l’ancien palais du Trocadéro — dont l’héritage se manifeste aujourd’hui par la place du Trocadéro.


Une marche vers l’avenir

Notre humanité est engagée dans une quête de plus grand confort, et le défi consiste désormais à le développer sur la base d’une spiritualité qui nous empêche de devenir mentalement dépendants de ce confort, tout en intégrant un développement fondé sur de nouvelles technologies écologiques et énergétiques.

L’Inde a là une véritable carte à jouer — et elle le sait. Nous, en Occident, avons bénéficié d’une avance avec l’essor de l’ère industrielle, et nous devons aujourd’hui tout réinventer pour répondre à de nouvelles normes. La Chine a montré qu’un pays peut développer très rapidement ses infrastructures et son environnement en partant de zéro. L’Inde est encore un pas en arrière, mais elle possède tous les outils pour faire un bond direct vers l’avenir — un avenir qui pourrait bientôt devenir celui de tous.

Nous devons donc accepter de voir les sites se transformer, les villes se moderniser. Enfants, nous circulions souvent en pousse-pousse — ces voitures à deux places tirées par un homme pédalant sous un soleil brûlant. Elles existent encore à Varanasi, où les ruelles sont étroites, mais ailleurs elles ont été remplacées par des rickshaws, qui deviennent rapidement électriques et silencieux.
Il en va de même pour les calèches, autrefois très répandues, aujourd’hui cantonnées aux sites touristiques pour transporter les visiteurs depuis des parkings surchargés en périphérie jusqu’aux lieux de visite. Par exemple, pour rejoindre le téléphérique du Pic des Vautours (Vulture Peak) à Rajgir, où le Bouddha a enseigné la Prajñāpāramitā, comme je l’explique dans un autre article.

C’est ainsi que le sommet du G20 2023 se tiendra à Delhi, les 9 et 10 septembre.

L’Inde affiche aujourd’hui la croissance économique la plus rapide au monde et, grâce à son urbanisation et à sa modernisation en cours, elle est appelée à accélérer encore. Cette année, elle a dépassé la Chine pour devenir le pays le plus peuplé du monde, avec 1,4 milliard d’habitants. D’ici 2027, son PIB devrait dépasser celui du Japon et de l’Allemagne, selon les prévisions. En 2022, la croissance de l’Inde était estimée à 6,8 % — soit deux fois plus rapide que celle de l’économie mondiale.

La voie consciente du voyage spirituel

Lorsque nous voyageons, nous devons cultiver un état d’esprit vertueux : voyager en conscience.
Non pas comme des voyeurs, fixés sur les différences de confort, de propreté ou d’opportunités entre les peuples que nous rencontrons et nos propres pays — pour tout oublier ensuite en rentrant dans nos petits conforts personnels.
Mais au contraire, voyager en nous ouvrant aux messages que ces peuples et ces terres dites « exotiques » peuvent nous offrir en termes de transformation intérieure.

Le voyage doit être un enrichissement intérieur.

S’enrichir signifie grandir, avec la conscience que l’équilibre du monde ne pourra se manifester que par la transformation de tous les êtres vers des états d’esprit positifs, compatissants et soutenants — et surtout impartiaux.
C’est-à-dire orientés vers tous, sans discrimination, œuvrant dans une collaboration harmonieuse.

À suivre et à découvrir avec nous lors de nos prochains voyages !

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